Saviez-vous qu’il existe non seulement des jumelles binoculaires classiques, mais aussi des modèles monoculaires ? Vous pouvez également opter pour des jumelles très compactes et légères, sans perdre en mise au point. Voici les principaux types.

• Monoculaires : légères et très compactes, mais moins de profondeur de champ et un grossissement limité.
• Jumelles binoculaires prismatiques : compactes et légères, prismes placés les uns derrière les autres. La lumière traverse les jumelles en ligne droite.
• Jumelles binoculaires à prismes de Porro : un peu plus larges et plus lourdes que les autres, prismes placés les uns près des autres. La lumière traverse les jumelles avec une inflexion. Elles offrent plus de profondeur que les jumelles prismatiques.
• Longue-vue : entre les jumelles et le télescope, et donc plus adaptée aux longues distances grâce au grossissement supplémentaire. Un trépied est nécessaire.

Utiliserez-vous surtout vos jumelles pour observer des oiseaux tels que le bruant jaune, le loriot d’Europe et le gros-bec ? Ou même un martin-pêcheur si vous avez de la chance ? Le cas échéant, la stabilité est particulièrement importante. Des jumelles avec un grossissement de 8 à 10 et un objectif de 20 à 40 mm sont le gage d’une image stable et claire. Une faible distance de mise au point rapprochée vous permet en outre d’observer distinctement des oiseaux peu éloignés de vous. 

Autres conseils importants pour les ornithologues (débutants) :

• Prenez votre temps : les oiseaux ne suivent pas d’horaire précis. Si vous ne les apercevez pas un jour, réessayez le lendemain ou la semaine suivante.
• Commencez dans votre jardin : inutile d’aller bien loin pour observer des oiseaux particuliers. Offrez-leur une bonne boule de graisse ou un sachet d’arachides pour les attirer.
• Concentrez-vous : non seulement avec vos jumelles, mais surtout sur un seul oiseau à la fois. Attardez-vous sur une seule espèce à la fois et étoffez progressivement vos connaissances.