Courir de 6 manières différentes

De plus en plus de villes organisent des urban trails ou des city runs. Le parcours est généralement de plus de 10 kilomètres et fait passer les coureurs devant et à travers les lieux clés de la ville. Dans l’urban running, la vitesse n’a pas d’importance, la découverte des lieux est plus importante que la fixation d’un temps prédéfini.

Où pratiquer l’urban running ?
L’urban running peut être pratiqué dans n’importe quelle ville ! Vous prévoyez un city-trip ? Alors prenez vos baskets et partez à la découverte de la ville en courant. Ainsi, vous travaillez votre forme physique tout en vous imprégnant de culture. Vous préférez une course ou une compétition organisée ? Alors vous avez l’embarras du choix.

Urban Trail à Anvers

Chaque année, à Anvers, vous avez la possibilité de courir un parcours de 7 ou 12 kilomètres qui passe le long de joyaux tels que le Palais Papillon, le FOMU et le Vlaaikensgang. Le parcours varie légèrement à chaque fois et a déjà conduit les participants à travers l’hôtel de ville, la salle des fêtes de la ville et le KMSKA les années précédentes.

Pratiquer le trailrunning, c’est courir hors piste, de préférence dans la verdure, sur des chemins étroits et en traversant des obstacles naturels tels que des ruisseaux, des rochers et des dunes. Vous aimez la nature et n’avez pas peur de la boue ? Alors ce sport est fait pour vous !

Des trailruns sont organisés partout en Belgique, généralement à plus petite échelle que les courses classiques. Après tout, il n’est pas possible de courir sur un sentier forestier étroit avec des centaines d’autres participants.

En plus de chaussures de trailrunning et de vêtements de running confortables, il vous faut un CamelBak très pratique pour transporter de l’eau. Vous avez besoin d’un supplément d’énergie en cours de route pour conquérir les sentiers forestiers ou les dunes ? Alors prévoyez des aliments pour les sportifs.

Vous avez déjà pratiqué le trailrunning et avez envie de passer au niveau supérieur, littéralement ? Avec le sky running, voyez plus haut : dans les montagnes ! Le parcours est parfois régulier, parfois riche en dénivelés importants, en fonction de la discipline choisie. Il existe par exemple le kilomètre vertical, qui consiste à parcourir un dénivelé de 1 000 mètres sur un circuit de maximum 5 kilomètres. Et dans la sky race classique, vous courez entre 21 et 49 kilomètres avec 2 000 à 4 000 mètres de dénivelé.

Vous pouvez vous rendre à la montagne tout seul ou rejoindre un club ! Le site Fédération d’escalade et d’alpinisme entend donner aux sky runners débutants et expérimentés des connaissances de base pour pouvoir pratiquer ce sport en toute sécurité et en profiter pleinement. Il propose notamment des stages en club, des week-ends d’entraînement et des ateliers autour des aliments pour les sportifs ou de la technique de course sur terrain difficile.

Pour le sky running, portez des vêtements de running amples et légers, des chaussures de trail running avec un bon profil et une veste coupe-vent. Autre recommandation : emportez un sac à dos ou une ceinture de course à pied avec de l’eau et des aliments pour les sportifs pour vous ravitailler en cours de route.

Il y a des millions d’années, nos ancêtres couraient déjà pieds nus, mais le barefoot running est de retour dans l’univers de la course à pied. Courir pieds nus peut sembler inconfortable, mais c’est la forme de course la plus « naturelle ». Cela se traduit souvent par un style de course différent : sans l’amorti de vos chaussures de running, vous atterrissez davantage sur l’avant-pied (sur la pointe du pied), que vous ne déroulez le pied à partir du talon. On prétend que cette façon de courir fait subir moins de chocs à vos articulations et entraîne donc moins de blessures. Envie de tester ? Commencez par un petit tour, de quelques centaines de mètres, par exemple à la fin de votre entraînement régulier de course à pied.

Les débutants ont intérêt à commencer sur l’asphalte. Sur cette surface, on voit immédiatement comment affiner sa technique. Certains aiment courir sur la plage, tandis que d’autres préfèrent la forêt. Essayez et découvrez la surface qui vous convient le mieux et vous fournit les stimuli les plus intéressants.

Si vous marchez sur une pierre tranchante ou sur une faîne, un spray nettoyant et des pansements viendront bien à point pour soigner les blessures.

Le barefoot running ne signifie d’ailleurs pas nécessairement que l’on court vraiment pieds nus. Il existe des chaussures spéciales de barefoot running dotées de semelles ultrafines (et qui ont souvent des « orteils »). Ces chaussures sont conçues pour protéger la plante du pied, mais pas pour fournir un amorti ou un soutien. Elles donnent la sensation d’être pieds nus et déclenchent donc une forme « naturelle » de running.

Un ultra run ou ultramarathon est encore un plus grand défi qu’un marathon classique de 42 kilomètres. Les distances sont souvent de l’ordre de 100 kilomètres voire plus, et vous peinez (parfois pendant des jours) dans la nature sur un terrain accidenté. Les ultra runs sont d’une difficulté sans précédent et ne sont réservés qu’aux vrais irréductibles. Ce n’est pas votre temps qui compte, mais le fait d’atteindre la ligne d’arrivée. C’est ça qui est considéré comme une victoire. Vous êtes avide de sensations extrêmes et avez une persévérance de fer ? Alors l’ultra running est peut-être fait pour vous...

Faites comme Forrest Gump : COUREZ ! Forrest Gump a traversé les États-Unis, mais des ultra runs sont organisés dans le monde entier : du marathon de Barkley dans le Tennessee au Spartathlon en Grèce, en passant par le 6622 Arctic Ultra au Canada.

Votre tenue dépendra de l’ultra running que vous choisirez. Pour le Marathon des Sables, par exemple, il est préférable de porter des chaussures résistantes au sable, sinon vous aurez l’impression de courir sur du papier de verre en un rien de temps. Par temps ensoleillé, une casquette n’est pas du luxe pour protéger votre tête.

Comme vous êtes en route pendant une longue période, il est important de manger suffisamment. Les aliments pour les sportifs vous aideront à maintenir votre réserve d’énergie. Et un système d’hydratation pratique vous évitera de vous déshydrater.

Dans le free running (également appelé « parkour »), les coureurs se déplacent d’un point A à un point B dans un environnement urbain, aussi rapidement et gracieusement que possible. Les murs, les bancs, les escaliers et les lampadaires ne sont pas des obstacles, bien au contraire ! Ils leur permettent d’ajouter des saltos et autres cabrioles à leur course. Vous avez peut-être déjà vu des images spectaculaires d’un freerunner sautant de toit en toit. Mais à l’exception des professionnels, ce sport se déroule principalement au rez-de-chaussée.

Notre pays compte de nombreux clubs de free running où vous pouvez apprendre les ficelles du métier. En général, l’entraînement a lieu dans une salle de sport. L’avantage est que vous pouvez également courir, faire des flips, donner des coups de pied et essayer d’autres figures même s’il fait noir ou s’il pleut.

Pour le free running, portez des vêtements confortables et des chaussures légères à la semelle fine et ayant une bonne adhérence, afin de pouvoir courir et sauter de manière optimale.