Survie en pleine nature avec l’ambASsadeur Joris Put

Est-il possible d’apprendre à survivre dans la nature ? L’ambASsadeur Joris Put nous parle de son expérience. Laissez-vous inspirer !

Qui est Joris Put ?

•    38 ans

•    Graphiste et photographe de plein air

•    AmbASsadeur depuis 2017

•    Passionné de plein air et de tout ce qui s’y rapporte

•    Suit une formation d’un an à l’Outdoorschool

•    Suivez ses aventures sur Instagram : @JorisPut

Une année de survie

Sa passion pour la survie n’est pas apparue immédiatement chez Joris, contrairement à celle que ce globe-trotter éprouve pour la photographie de plein air. Cet ambASsadeur s’adonne régulièrement à la randonnée en montagne, à l’escalade, au bikepacking et prend toujours de magnifiques photos en chemin. En 2022, il a décidé de franchir une étape supplémentaire et de s’inscrire à une formation d’un an à l’Outdoorschool, car « l’apprentissage de la survie constituait une suite logique ».

 

Un week-end par mois, Joris part avec d’autres participants et un expert en survie de l’Outdoorschool. Dans la nature, il apprend des techniques telles que la randonnée en montagne, la cueillette sauvage, l’affûtage de cuillers et de couteaux, l’allumage d’un feu, la construction d’abris naturels (« shelters »), le canoë, l’interprétation des cours d’eau et le fait de « se lever très tôt pour faire cuire du pain dans un four hollandais sur un feu de camp ».

Frederic wandelt met de nieuwe Petzl Tikkina hoofdlamp in het donker door het bos

© Outdoorschool

La posture du gorille

Entretemps, Joris a déjà pu découvrir quelques techniques de survie intéressantes. Désormais, un temps humide ne l’empêchera plus de faire du feu. « Il faut partir à la recherche de matériaux secs. Les branches mortes qui sont restées coincées dans d’autres arbres en tombant et qui ne touchent pas le sol entrent dans cette catégorie », explique-t-il. Quant aux arbres morts, leur intérieur est généralement encore très sec. La pourriture blanche y est aussi très souvent présente. « Il s’agit d’une matière idéale pour obtenir une première flamme. Assurez-vous également de lancer le feu sur une plate-forme afin qu’il n’entre pas en contact avec le sol ».

 

Mais si cela ne suffit pas, il existe une autre solution. « Veillez à toujours avoir un tampon hygiénique dans votre sac à dos », conseille Joris. « Un tampon est constitué de coton fortement compacté qui peut prendre du volume. Et cela brûle bien. De plus, il est emballé de manière étanche ».

 

Même pour des activités auxquelles il s’adonnait depuis déjà longtemps, Joris a reçu d’excellents conseils. Ainsi, à l’Outdoorschool, il a appris à descendre correctement une montagne. « Vous devez garder le centre de votre corps aussi bas que possible par rapport au sol et marcher avec les pieds suffisamment écartés. Cela permet de garder l’équilibre », explique-t-il. « On appelle également parfois cette façon de marcher la posture du gorille. Et cela fonctionne très bien ! »

Frederic gebruikt de nieuwe Petzl Tikkina hoofdlamp om te kamperen

© Outdoorschool

Dormir en forêt

Même passer la nuit en forêt n’a plus de secret pour Joris. « Pour dormir en forêt, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Une tente est bien sûr la plus évidente. Vous pouvez aussi pousser l’aventure un peu plus loin et dormir dans un hamac, qu’il s’agisse d’un modèle classique ou d’un hamac conçu spécialement pour la randonnée, avec un auvent contre la pluie et une couverture chauffante ». Il évoque encore une autre option : « un sac de bivouac vous protège, vous et votre sac de couchage, contre les surfaces humides ». Lorsqu’il pleut, un tarp ou une toile en plastique à tendre est très utile pour protéger la zone de couchage.

Vous n’avez pas de matériel de camping à disposition ? « Dans ce cas, vous pouvez construire un abri avec des matériaux trouvés dans la forêt. Pour ce faire, vous avez besoin d’une ou plusieurs branches transversales contre lesquelles vous placez ensuite d’autres branches, que vous recouvrez de feuilles, de mousse ou d’autres matériaux naturels plus petits. Laissez une grande ouverture dans le toit pour que la fumée puisse s’échapper si vous faites un feu à l’intérieur ». Vous souhaitez dormir sur le sol sans sac de couchage ou matelas ? « Couvrez alors le sol avec de la mousse, des feuilles et des brindilles afin d’atténuer la froideur du sol ».

Frederic gebruikt de nieuwe Petzl Tikkina hoofdlamp om te kamperen

L’importance d’une bonne base

Toutes ces techniques de survie sont-elles utiles ? Selon Joris, cela ne fait aucun doute. « Nous partons bientôt au Népal et il est toujours bon de rafraîchir un peu ses connaissances en matière de techniques de routage, telles que l’utilisation d’une boussole et la lecture de cartes. Cela permet de se sentir plus en sécurité ». Et puis, il y a la composante sociale. « Il est vraiment agréable de parler à des gens qui partagent les mêmes intérêts. Cela attise encore davantage notre passion ».

 

Joris recommande la survie à tous ceux qui veulent explorer la nature. « Depuis le Covid-19, de plus en plus de gens se rendent dans la nature et j’entends des récits de personnes peu expérimentées qui veulent escalader un sommet particulier en haute montagne. Ce n’est vraiment pas une bonne idée. Il vaut toujours mieux avoir des connaissances de base. Si vous ne devez pas vous en servir, tant mieux ». Mais il y voit aussi un avantage pour les débutants complets. « Cela ne fait que renforcer le respect pour la nature », argumente-t-il.

Frederic gebruikt de nieuwe Petzl Tikkina hoofdlamp om te kamperen

© Joris Put


Quelle est la différence entre la survie et le bushcraft ?

Bushcraft est un mot-valise composé de « bush » (nature sauvage) et de « craft » (artisanat). Le bushcraft désigne donc un ensemble de techniques qui permettent de séjourner dans la nature. Contrairement au bushcraft, où l’on choisit d’aller dans les bois – avec ou sans matériel moderne –, une situation de survie n’est jamais planifiée. Elle vous tombe dessus de manière tout à fait inattendue. Par exemple : vous vous perdez dans une immense forêt ou vous vous retrouvez au milieu de nulle part après un accident d’avion. Vous devrez faire en sorte de survivre pendant quelques jours jusqu’à ce que les secours arrivent. Comment allez-vous allumer un feu sans briquet ? Et comment allez-vous passer la nuit ? Avez-vous une idée de ce que vous pouvez manger et êtes-vous capable de trouver de l’eau potable ? Peut-être devrez-vous savoir vous protéger de prédateurs ou d’autres dangers. La survie consiste à pouvoir tenir le plus longtemps possible dans une situation dangereuse dans la nature.

Le b.a.-ba des techniques de survie

Si Joris devait se retrouver sur une île déserte, il préfèrerait avoir un bon couteau sur lui. En effet, savoir se servir correctement d’un couteau est vraiment le b.a.-ba du bushcraft et de la survie. Vous pourrez alors faire du feu, construire des abris, vous nourrir et même abattre des arbres ». Il s’agit d’une technique importante à laquelle vous pouvez facilement vous exercer chez vous.

 

« Ensuite, il vaut mieux apprendre à faire du feu. Avec divers accessoires d’allumage comme une pierre à feu, un arc ou un foret à archet ». Car en fin de compte, ce qui compte le plus quand on se retrouve coincé dans la jungle amazonienne ou, qui sait, dans les Ardennes, c’est la chaleur et le sommeil. Selon Joris, le mieux est alors de commencer par construire un abri décent et d’entretenir un feu. « Ensuite, il est temps de penser à l’eau et à la nourriture ». Mais tant que vous n’êtes pas en situation d’urgence, il recommande surtout d’en profiter. « Car finalement, c’est un vrai bonheur de s’asseoir autour d’un feu de camp et de prendre le temps de sculpter une cuiller ».

Frederic gebruikt de nieuwe Petzl Tikkina hoofdlamp om te kamperen

Qu’emportez-vous lorsque vous partez en week-end de survie ? les 4 indispensables de Joris

•    Un couteau : parce qu’un couteau de qualité et les techniques pour s’en servir correctement sont la base de la survie

•    Une pierre à feu : pour allumer un feu, non seulement pour le plaisir de l’entendre crépiter, mais aussi pour se réchauffer

•    Une hache : pour assurer une quantité suffisante de bois de chauffage

•    Une veste imperméable : pour rester au sec en cas d’averse soudaine


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