Le « poumon vert » de Bruxelles n’a pas volé son nom. Depuis le carrefour Léonard, cette randonnée en boucle suit un réseau de sentiers forestiers à travers les magnifiques parcs ombragés qui entourent la capitale. Les parcs Seny, Tenreuken, Tournay-Solvay et du Bergoje ne sont qu’un avant-goût du bain de nature qui vous attend dans la forêt de Soignes. Ce n’est qu’entre Auderghem et Watermael-Boitsfort que vous devrez passer dans une zone urbanisée, le reste de l’itinéraire vous charmera par ses agréables sentiers verts en parfait état.
BON À SAVOIR : juste avant l’arrivée de cet itinéraire, vous passerez devant une ancienne abbaye au riche passé, aujourd’hui le centre d’Art de Rouge-Cloître. Vous y trouverez aussi le jardin botanique de Jean Massart avec près de 2 000 espèces de plantes.
Échapper à l’agitation… Prototype du paysage brabançon : une alternance diversifiée de charmantes vallées, de sentiers creux et de zones marécageuses. Sur ce sentier rural, vous pourrez totalement vous vider l’esprit. Vous traverserez également le Bois d’Hez à Genappe. Si vous aimez les belles maisons de campagne, vous allez vous régaler tout au long de cet itinéraire. Et comme cerise sur le gâteau, vous pourrez admirer les anciennes ruines de la célèbre abbaye cistercienne de Villers, datant du XIIe siècle. Les jardins et les vergers environnants, avec leurs essences anciennes, sont un véritable régal pour ceux qui ont une âme de botaniste.
BON À SAVOIR : au milieu du XIXe siècle, les ruines de l’abbaye de Villers étaient déjà très appréciées des premiers touristes. Le patrimoine n’avait pas encore à cette époque l’importance qu’il a aujourd’hui. Ils n’ont donc trouvé rien de mieux à faire que de construire la ligne ferroviaire Ottignies-Charleroi en plein milieu des jardins de l’abbaye.
Le Brabant wallon a beau être la plus petite province au sud de la frontière linguistique, vous pourriez vous y balader à pied pendant une dizaine de jours. De la Butte du Lion à Waterloo à l’étang de Pécrot, en passant par le domaine provincial d’Hélécine et les ruines de l’abbaye de Villers… Les sites touristiques ne manquent pas le long des sentiers vallonnés et des rivières sinueuses. Villages, églises et chapelles en pierre blanche, moulins et fermes en carré dans un paysage de prairies : ici, le temps semble s’être arrêté.
BON À SAVOIR : vous partez de Wavre ? À l’entrée de l’hôtel de ville, repérez le Maca, une espiègle statue de bronze qui promet le bonheur éternel quand on lui frotte les fesses.
Dans ce coin reculé des Cantons de l’Est, il faut d’abord gravir des sentiers forestiers et goudronnés de campagne pour ensuite redescendre dans la vallée de la Holzwarche, un ruisseau qui se jette dans le lac de Bütgenbach. Dans cette réserve naturelle protégée, gérée par Natagora, vous vous frayez un chemin jusqu’au domaine de sports d’hiver Weißer Stein pour prendre ensuite un sentier qui serpente à travers de charmants pâturages en direction de Mürringen. Après un chemin forestier escarpé bordé d’arbres sombres, on replonge dans la vallée, pour retrouver le point de départ surgissant entre les prairies et les champs.
BON À SAVOIR : c’est the place to be pour admirer les jonquilles sauvages, qui sont en pleine floraison au printemps. Attention : on peut regarder, mais pas toucher ! Les fleurs font partie de la réserve naturelle protégée.
Cet itinéraire vallonné au cœur des Ardennes vous fait découvrir monts et vallées dans un paysage de bocage typique. Les champs et pâturages sont bordés de haies, de rangées d’arbres ou — ce qui est moins idyllique — de clôtures en fil de fer barbelé. Le résultat est un patchwork de parcelles de toutes formes et tailles, émaillé de fermes et de petits hameaux. En haut de l’affiche ? Le château de Franchimont qui, malgré les destructions de la Révolution française, laisse toujours une impression durable.
BON À SAVOIR : tous les deux ans, une Foire médiévale a lieu au château, où les anciens métiers reprennent vie et où tout le monde porte des costumes médiévaux.
Le Pays de Herve est un trésor de richesses naturelles où l’on peut se balader librement sur d’anciens chemins piétonniers et de servitude à travers champs fleuris, prairies et vergers. Les fermes rustiques, les maisons historiques et les villages accueillants qui jalonnent votre route vous feront facilement oublier la proximité de grandes villes comme Liège, Maastricht et Aix-la-Chapelle. Une petite faim ? Les chemins sinueux qui longent les vertes prairies mènent à une fromagerie, où votre déjeuner sera égayé par un morceau du fameux fromage de Herve.
BON À SAVOIR : ne vous étonnez pas si les habitants de cette région vous parlent dans une langue étrange. Le « platt », ou dialecte ripuaire du Limbourg oriental encore parlé ici par une minorité de la population se situe entre le limbourgeois et le haut allemand.
Les amateurs de patrimoine historico-culturel exceptionnel se régaleront tout au long de cette balade qui s’enveloppe d’un duvet de paix et de silence. C’est une succession de fermes impressionnantes, de villages pittoresques et de pas moins de trois châteaux, entourés de jardins à la française et de vastes vignobles. Après un plongeon dans la forêt ombragée, vous retrouverez la sérénité de la campagne et des champs. Ne manquez pas de découvrir les jardins du château d’Annevoie, qui mêlent des influences françaises, italiennes et anglaises.
BON À SAVOIR : à Warnant, un village de la vallée de la Molignée, visitez l’élevage d’escargots - et dégustez ses spécialités comme une portion de caviar d’escargots, par exemple ! La boutique propose également de nombreux produits du terroir et de la ferme.
Le départ se fait dans la vallée du Samson et est suivi d’une petite ascension vers le village de Mozet, paraît-il l’un des plus beaux villages de Wallonie. Le paysage diversifié de magnifiques panoramas sur la vallée, avec de vastes prairies, des champs et de luxuriantes forêts de feuillus, ne manquera pas de divertir vos petits randonneurs. De l’énergie à revendre ? Visitez les grottes karstiques de Goyet, l’un des plus importants sites préhistoriques de Belgique ou même d’Europe, où nos ancêtres ont trouvé refuge il y a quelque 45 000 ans.
BON À SAVOIR : à Goyet, les archéologues ont mis au jour le crâne d’un canidé préhistorique. Après des recherches approfondies, il s’est avéré que ce quatre-pattes gambadait sur la terre il y a près de 31 700 ans, soit peut-être le plus ancien animal domestique jamais trouvé !
Des vallées verdoyantes, des collines boisées, des formations rocheuses panoramiques et des champs d’orchidées sauvages : cette randonnée longue distance est un trésor de diversité et de beauté naturelle. L’itinéraire débute dans la province du Hainaut, à travers la Fagne marécageuse, avec les célèbres Lacs de l’Eau d’Heure, et sur le sol calcaire de la Calestienne. Ensuite, le GR 125 s’étend jusqu’aux Ardennes occidentales pour aboutir dans le Condroz. Un voyage géologique fascinant avec « l’eau » comme mot clé : des ruisseaux capricieux, des rivières sauvages et même d’imposants lacs façonnent le paysage.
BON À SAVOIR : dans une ancienne carrière de marbre à Vodelée, un petit village entre Givet et Phillippeville, vous pouvez prendre des cours de plongée et admirer les parois magnifiquement colorées de la carrière jusqu’à 40 mètres de profondeur.
Les randonneurs n’ont pas forcément une image très positive du Borinage et de son aspect industriel un peu délabré. Quel dommage ! Les mines de charbon se nichent dans d’anciennes zones agricoles, comme les Pâturages et Bougnies. Des sentiers rustiques traversent la campagne et passent par de charmants villages qui témoignent d’un passé rural. Près de Spiennes, vous trouverez d’anciennes minières de silex qui figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Et pour avoir un panorama extraordinaire sur la ville de Mons, il suffit de gravir le terril Héribus.
BON À SAVOIR : à SILEX’S, le centre d’interprétation des minières de silex de Spiennes, vous apprendrez tout sur ce site archéologique. Seulement 5 500 visiteurs sont autorisés à descendre chaque année dans ces mines du néolithique.
De vieux sentiers capricieux serpentent à travers les somptueuses forêts de Stambruges et Ville, où le mot « monotonie » ne vous viendrait jamais à l’esprit. Après un certain temps, les arbres cèdent la place à des clairières, où d’anciennes carrières et buttes sablonneuses de la réserve naturelle de la Mer de Sable ne manqueront pas d’attirer votre attention. La deuxième partie de l’itinéraire vous fait traverser la forêt de Beloeil et prendre le chemin de halage du canal Ath-Blaton, où vous aurez une vue magnifique sur le château de Beloeil. Une promenade sans dénivelés, accessible à tous.
BON À SAVOIR : dans la forêt de Stambruges se trouve « la Fontaine bouillante », une source où l’eau jaillit d’une faille dans la terre. Selon la légende, la maîtresse du Prince de Ligne aurait été engloutie ici avec son carrosse et son équipage.
La splendide forêt du Pays de Chimay est un coin encore méconnu de plus de 90 000 hectares, avec une incroyable diversité de paysages. De la Fagne marécageuse aux contreforts des Ardennes en passant par la région calcaire de la Calestienne : vous ne risquez pas de vous ennuyer le long de la Grande Traversée. Dans les vallées du Viroin et de l’Hermeton, vous faites le funambule sur la frontière provinciale entre le Hainaut et Namur. À mi-parcours, restez attentif pour admirer les plantes et les papillons rares que vous ne verrez nulle part ailleurs en Belgique.
BON À SAVOIR : cette randonnée longue distance est la seule en Wallonie à prévoir des zones de bivouac légales tout au long du parcours. Vous pouvez y planter votre tente en pleine nature, gratuitement. Un trekking pour les amoureux de la nature !
Pour cet itinéraire, choisissez une belle journée sans nuages. En effet, il est ponctué de vues dégagées sur la vallée de la Semois. Attention : enfilez des chaussures de randonnée robustes et une bonne tenue de randonnée, car il faut grimper un peu ! Près de Bouillon, ne manquez pas le Pont de Cordemois, qui relie l’abbaye du même nom à la ville de Bouillon, et le belvédère d’Auclin, haut de 22 mètres. C’est toutefois le belvédère de Botassart qui vous donnera la plus belle vue, car il surplombe « le tombeau du géant ».
BON À SAVOIR : sur cet itinéraire, vous passerez aussi par les célèbres échelles de Les Falloises. C’est, paraît-il, la randonnée la plus aventureuse de Belgique. Cette randonnée en boucle de 5 km vous oblige à grimper sur quatre échelles en métal et à en redescendre pour franchir les rochers escarpés.
L’église de Transinne — un village connu surtout pour son Euro Space Center — est le point de départ d’une promenade amusante et relaxante à travers des forêts enchanteresses et le long de jolies berges au son constant de la Lesse et avec une vue quasi ininterrompue sur celle-ci. La rivière se montre tour à tour impétueuse et tranquille, son murmure se fondant par moments dans le bruit ambiant. Si vous vous aventurez dans les bois à l’aube ou au crépuscule, vous apercevrez probablement un chevreuil ou un cerf.
BON À SAVOIR : les conifères seraient-ils aussi ardennais que la saucisse sèche ? Ne vous y méprenez pas. Il y a 200 ans, les forêts autour de Transinne étaient principalement composées de chênes et de hêtres, jusqu’à ce qu’ils soient remplacés par des sapins et des pins, plus rentables économiquement.
Cette belle province verte ne se laisse pas facilement apprivoiser. Pour aller au-delà des clichés et connaître les nombreux visages du Luxembourg belge, il faut prendre son temps. Le GR 151 vous fait passer par toutes les richesses naturelles : les sombres forêts d’Anlier et de Saint-Hubert, les plateaux grandioses de Bastogne et de Recogne, les vallées de la Sûre et de la Lomme… Mais les ardoisières de Martelange, les forges de Habay et les moulins de Poix-Saint-Hubert font aussi partie intégrante du patrimoine typiquement ardennais.
BON À SAVOIR : le Luxembourg est à la fois la province la plus grande et la moins peuplée de Belgique, avec à peine 61 habitants au kilomètre carré. Pour vous sentir seul au monde dans votre propre pays, c’est l’endroit idéal !
Si vous êtes amateur d’histoire, cet itinéraire qui traverse le poumon vert d’Ypres vous séduira certainement. En marchant dans les champs silencieux, le souvenir de la Grande Guerre n’est jamais très loin. Mais la nature s’efforce aussi de vous étonner : une première boucle vous fait traverser les bois Verbrande Molenbossen et Gasthuisbossen pour revenir à votre point de départ et vous fait ensuite longer le lit du canal jusqu’au Duivelskasteel pour revenir enfin au Domaine De Palingbeek.
BON À SAVOIR : au Moyen Âge, les habitants du Duivelskasteel avaient la vilaine manie de dévaliser les commerçants de passage. Aujourd’hui, le club-house du club de golf De Palingbeek y est établi.
À quelques encablures de la ville de Bruges, laissez-vous accueillir par la
forêt verdoyante du Lappersfortbos, qui vous fera vite oublier l’agitation de la ville. Suivez l’ancien axe ferroviaire pour atteindre les Assebroekse Meersen, une vaste réserve de 420 hectares de prairies et d’arbres têtards, parcellisée par des allées d’arbres haute tige. Les derniers kilomètres, longez le canal Bruges-Gand à travers la réserve naturelle Gevaerts Noord gérée par Natuurpunt. Ouvrez bien les mirettes pour repérer les martins-pêcheurs et hirondelles de rivage !
BON À SAVOIR : dans les années 2000, des militants écologistes se sont enchaînés aux arbres de la forêt du Lappersfortbos pour empêcher que ce secteur ne soit réaffecté en zone industrielle. Ils ont partiellement atteint leur objectif : sur les 17 hectares de forêt, 13,5 hectares ont échappé à l’abattage.
Envie d’oser une randonnée légendaire, divisée en miniportions, avec toute la famille ? Vous allez adorer la Kustroute qui part de La Panne jusqu’à Wenduine. Selon la condition physique et la persévérance de vos petits randonneurs, vous avez le choix entre des étapes de 5 à 30 kilomètres par jour. Vous avez fait une erreur d’estimation ? Il y a, dans chaque ville côtière, plusieurs arrêts où monter à bord du Tram du littoral pour sauter un tronçon, ou à la fin de la balade, pour revenir au point de départ.
BON À SAVOIR : l’histoire du Tram du littoral qui avec ses quelque 67 kilomètres est la plus longue ligne de tram du monde, remonte à 1885, date de la construction de la première ligne de tram locale entre Ostende et la ville de Nieuport.
Le fil conducteur de cette randonnée est la Lys. En direction de Gand, la rivière serpente à travers un paysage idyllique et romantique. À proximité du monde civilisé, vous passerez devant le célèbre domaine de loisirs Blaarmeersen avant de vous plonger dans la riche culture de Gand. Dans l’autre direction, l’impressionnante population d’oiseaux de la réserve naturelle de Bourgoyen-Ossemeersen exigera toute votre attention jusqu’à votre retour à Drongen par l’ancienne abbaye des Norbertins.
BON À SAVOIR : à partir du mois de mai, Bourgoyen-Ossemeersen vous réserve un magnifique spectacle. Les prés de fauche sont alors en fleurs et forment un tapis bariolé de fleurs sauvages, que les riverains appellent les « Floralies Sauvages de Gand ».
La vallée de la Dendre est le décor vallonné de ce parcours pédestre varié, qui part de l’église abbatiale de Ninove, mais qui vous immerge bien vite dans un écrin de verdure. Vous passerez dans d’authentiques petits villages comme Aspelare, Voorde et Zandbergen, où vous traverserez la Dendre et reprendrez votre souffle avant de vous lancer dans l’ascension du Bosberg et de l’Oudenberg. L’ascension du célèbre Mur de Grammont, une pente de 20 %, n’est pas une mince affaire, mais la dégustation de tarte au maton sur le Marché en sera d’autant plus savoureuse !
BON À SAVOIR : le Raspaillebos, sur les flancs du Bosberg, devrait son nom aux bandes de brigands qui s’y dissimulaient au XIVe siècle, à l’époque de Jacob Van Artevelde. « Rapaille » veut à peu près dire « fripouille ».
Suivez les traces de Reynaert de Vos du roman de Renart et marchez de Lokeren à Hulst aux Pays-Bas (ou sautez la dernière étape si vous voulez rester au sein de nos frontières). Vous trouverez, le long du parcours, des illustrations du célèbre quadrupède et pourrez vous reposer sur un « Reynaertbank », sur lequel sont gravés des vers du roman de Renart. En majeure partie, l’itinéraire suit des sentiers pavés et traverse des centres de villages tranquilles, idéal pour ceux qui ne veulent pas trop s’éloigner de la civilisation.
BON À SAVOIR : l’itinéraire a été tracé par le Comité Reynaert, dans les caves du château Notax à Destelbergen. En 1955, le sentier a été officiellement inauguré - il s’agissait au départ d’un itinéraire pour voitures de tourisme.
Enfilez de robustes chaussures de randonnée et apportez vos jumelles, car tout au long de ce parcours, vous découvrirez un coin de Flandre encore sauvage et vierge. Départ et arrivée au Mechels Broek, une réserve naturelle gérée par Natuurpunt, jalonnée d’étangs, de mares et de ruisseaux. Et entre les deux, prenez les sentiers de halage tranquilles à travers prairies et marécages, caractéristiques du paysage qui environne les communes rurales de Bonheiden et de Rijmenam. Juste en dehors de Rijmenam, la Dyle vous servira de boussole pour revenir au point de départ.
BON À SAVOIR : dans la réserve du Mechels Broek, il arrive que l’on se retrouve face à face avec un ruminant cornu, mais docile. La Galloway, race bovine écossaise, a été introduite comme gestionnaire de la nature ; elle paît les prairies et stimule la biodiversité.
Un must absolu pour les amoureux des sols sablonneux de la Campine et des forêts de pins odorants. Lorsque le Begijnhof et l’Oude Gasthuis d’Herentals seront derrière vous, vous serez ébloui(e) par un défilement de splendeurs naturelles. Par exemple, le Zwart Water à Lichtaart, avec ses marécages et ses conifères, est un lieu de couvaison apprécié de diverses espèces d’oiseaux. À Kasterlee, vous longerez De Hoge Rielen, une belle réserve naturelle et un domaine de vacances et de loisirs situé sur un ancien site militaire britannique.
BON À SAVOIR : les forêts de conifères soi-disant « typiques » de la Campine ont été plantées là pour fournir du bois à l’industrie minière. Les biologistes plaident pour un retour au paysage landais initial pour résoudre le problème de sécheresse.
Tassé sur la frontière entre le Limbourg et les Pays-Bas se trouve le plus ancien GR de Pays de Belgique et il vous fait découvrir les vastes environs de la commune de Mol. Cette région est connue pour ses plans d’eau, comme le Zilvermeer, son sable blanc typique, ses larges canaux et paisibles chemins de halage, sans oublier les sympathiques hameaux de la Campine. En cours de route, vous serez ébloui(e) par les magnifiques écrins de nature, mais vous aurez aussi un aperçu du caractère industriel de la région, plus particulièrement de l’extraction de sable et de la recherche nucléaire.
BON À SAVOIR : avant la fusion des communes en 1977, Mol était la plus grande commune de Belgique. Le GR de Pays et les frontières régionales ont — avec un peu d’imagination — la forme d’une chaussure de randonnée. Coïncidence ?
Pour beaucoup, Genk évoque les mines de charbon. Mais depuis leur fermeture dans les années 1980, la vraie nature de la région a repris ses droits. La bruyère, ses étangs et sa végétation marécageuse forment aujourd’hui le décor d’un paysage naturel unique, ponctué de subtiles évocations du passé. Après le Molenvijverpark, le Heempark et la réserve naturelle du Melberg, la ville aussi mérite une visite. Les quartiers de Waterschei, Winterslag et Zwartberg — les « cités » de l’époque minière — donnent à Genk sa structure caractéristique en noyaux résidentiels dispersés.
BON À SAVOIR : bien qu’il y a généralement peu de dénivelés dans la province du Limbourg, les terrils donnent au paysage davantage de relief. Ces collines résultent de l’accumulation de gravier et de déchets provenant de l’extraction du charbon.
Passez par le parc de Bilzen pour entrer dans la réserve naturelle de la Vallée du Démer, où le Démer apparaît ici et là sous la forme d’un petit ruisseau au cœur d’un paysage légèrement vallonné. Après une balade le long de vieux moulins à eau et sur de magnifiques sentiers creux dissimulés dans les herbages, les champs et les vergers, vous atteindrez les fermes fortifiées de Rooi et de Betho. Ne manquez pas de visiter le village idyllique de Kanne avec ses maisons en marne blanche extraite sur place ! Au loin s’élève la tour de la cathédrale du centre historique de Tongres.
BON À SAVOIR : Hoeselt compte parmi sa population un habitant très particulier. Attiré par les fruits sucrés des vergers environnants, on observe parfois dans le Wijngaardbos un blaireau farouche.
La Hesbaye est la région fruitière par excellence de notre petit pays et, au printemps et en automne, elle se pare de splendeur - d’abord par la floraison des arbres, puis par les fruits juteux qu’ils produisent. Ce vaste itinéraire de marche vous fait découvrir les autres atouts de la région et ils sont nombreux. Ses charmantes vallées, ses somptueux paysages, ses larges panoramas, ses châteaux, vieilles fermes et accueillants villages agricoles où l’hospitalité limbourgeoise vous enchantera. L’ensemble de l’itinéraire est à circulation automobile restreinte, ce qui est idéal si vous recherchez la tranquillité.
BON À SAVOIR : les vergers de hautes tiges de Hesbaye sont un paradis pour les oiseaux. Pour les espèces telles que la chouette chevêche, le pic épeiche et le gobe-mouche gris, ce sont d’excellents lieux de couvaison.
À deux pas de notre capitale, une région argileuse et diversifiée vous attend pour un voyage dans l’histoire, jusqu’à des temps plus paisibles où l’agriculture et l’horticulture étaient encore florissantes. Des fermes en carré historiques émaillent les vastes champs et prairies. Les fleurs printanières colorées de la forêt du Kravaalbos, grande de 80 hectares, vous éblouiront jusqu’à votre arrivée à l’abbaye d’Affligem, un écrin de silence où, les jours de grande chaleur, vous pourrez vous désaltérer avec une bière et déguster un morceau de fromage.
BON À SAVOIR : le grand étang du Kravaalbos est le vestige d’une ancienne carrière de grès. Sur la route, vous passerez devant l’église paroissiale de Mazenzele, en partie construite à partir de ce grès.
La Dyle sinueuse est votre fil conducteur dans la région au sud-ouest de Louvain. Savourez la tranquillité de la réserve naturelle Doode Bemde et arrêtez-vous à la cabane d’observation des oiseaux près de l’étang de Langerode pour repérer des cormorans, grèbes huppés et canards morillons. À Korbeek-Dijle, vous pouvez continuer votre périple en kayak, mais si vous avez le courage de persévérer à pied, vous serez récompensé(e) par un paysage diversifié de forêts et de champs. La deuxième moitié du parcours longe la périphérie verte de Louvain, avec le château d’Arenberg, l’abbaye du Parc et l’abbaye de Vlierbeek comme sites d’attraction historiques.
BON À SAVOIR : à Doode Bemde — ce qui signifie « prairies en friche » — l’eau joue un rôle important. Des sentiers en rondins vous aident à garder les pieds au sec alors que vous êtes sur les traces d’un petit occupant très apprécié : le castor.
Cet itinéraire étonnamment vert commence à Halle et c’est vous qui décidez si vous souhaitez partir vers l’est ou vers l’ouest. Dans la vaste Forêt de Soignes et le parc de Tervuren avec son Musée Royal de l’Afrique centrale récemment rénové, vous serez heureux comme un roi, alors que dans la région rurale autour de Kortenberg, seuls les avions qui survolent vous rappelleront qu’il existe un monde civilisé. Après un arrêt au Jardin botanique de Meise, vous pénètrerez dans le Pajottenland, avec ses célèbres chevaux de trait et ses châteaux féériques.
BON À SAVOIR : vous n’avez pas le temps ni l’énergie de faire la Promenade Verte en une seule fois ? Grâce aux bonnes correspondances avec le centre de Bruxelles, cet itinéraire se divise facilement en 9 excursions d’un jour.
GR signifie sentiers de Grande Randonnée. Il s’agit de sentiers de randonnée longue distance avec des balises rouges et blanches. C’est l’itinéraire le plus beau, et non le plus rapide, du point A au point B, généralement sur des chemins de terre.
Le premier GR a été balisé en France en 1947. Sur le sol belge, le tout premier GR était le GR 5 (de la mer du Nord à la Méditerranée). Il a été inauguré en 1962
En Flandre, le réseau GR affiche près de 4 800 km de sentiers. En Wallonie et à Bruxelles, il compte 5 500 km. Les Randonnées en boucle (RB) offrent plus de 6 000 km de sentiers. Les GR traversent généralement les frontières nationales, ce qui signifie qu’il est possible de les relier pour former un itinéraire de marche international.
Les sentiers de GR sont signalés par des balises rouges et blanches typiques ; les GR régionaux sont signalés par des balises jaunes et rouges. En principe, il n’est pas nécessaire d’avoir une carte, une boussole ou un GPS pour parcourir un GR. Vous avez toujours peur de vous perdre ? Il existe un topoguide pour pratiquement chaque sentier de GR. Il s’agit d’un guide de randonnée qui décrit l’itinéraire dans les deux sens. Si vous préférez marcher avec un GPS, téléchargez gratuitement les traces gpx sur www.groteroutepaden.be.